En effet, les piscines traditionnelles sont remplies d’eau
morte qui est maintenue claire grâce aux nombreux produits chimiques qui
doivent être ajoutés. La piscine naturelle est tout l’inverse, l’eau est
renouvelée grâce aux végétaux qui la composent.
Ainsi, l’entretien d’une piscine naturelle beaucoup plus
aisé, mais il reste tout de même des notions à comprendre et à respecter pour
conserver le fragile équilibre qui la compose.
Crédit photo: piscine-balnearis.blogspot.com
> Durant son utilisation
La période estivale est le moment propice à toutes les
pollutions, c’est là que la piscine va vous demander le plus d’entretien.
Une fois le printemps revenu, les plantes se réveillent,
commencent à bourgeonner ou à fleurir. Cette effervescence va bousculer
l’équilibre de l’eau de votre piscine et engendrer nombre de feuilles et de détritus :
il va falloir être vigilant.
La période estivale est également synonyme de reprise des
baignades : l’activité humaine va elle aussi bouleverser ce petit monde
aquatique.
Ainsi, d’avril jusqu'à octobre, nettoyez les filtres
régulièrement et passez l’épuisette dès que nécessaire sur la surface de l’eau.
Un aspirateur de piscine va vous être indispensable pour
nettoyer les parois du bassin. Si votre budget vous le permet, optez pour un
robot.
> Durant l’hivernage
L’équilibre naturel reprendra son cours, votre intervention
ne sera que très légère durant les froides journées d’hiver.
Vous n’aurez qu’à tailler les plantes et assurer de temps à
autre un nettoyage du fond du bassin et de ses parois avec l’aspirateur ou le
robot.
> À savoir
Une piscine naturelle ne se vide jamais, bien au contraire.
Plus le temps passe, plus l’écosystème sera mis en place et meilleure sera la
qualité de votre eau.
Les deux à trois premières années seront donc stratégiques,
elles vous demanderont sans doute plus d’entretien et de vigilance.
Vérifiez régulièrement le taux de calcaire. S’il Plus il est
élevé, plus les algues auront de facilité à s’installer et à proliférer au sein
de votre bassin.
Choisissez des plantes épuratives telles que les phragmites,
les élodées ou les carex. Elles serviront de filtres naturels et absorberont
toutes les bactéries ou métaux indésirables.
Il vous faudra ensuite choisir des plantes oxygénantes pour
assurer la vie au sein de votre piscine.
Enfin, elles ne sont pas obligatoires, mais vous pouvez
ajouter des plantes flottantes telles que le nymphaea. Elles permettent de
lutter contre la prolifération des algues en formant une barrière protectrice
contre les rayons UV.
Les plantes peuvent être plantées directement ou disposées
dans des pots, tout dépend de vos envies. Notez tout de même que la seconde
option vous permettra de déplacer les plantes facilement et de lutter contre
une possible prolifération non désirée.
Une couche de terre de cinq centimètres devra être
recouverte d’une couche de gravier de deux centimètres.
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